Jeunesse·Non classé

Il était une fois la vie – Clara Richter 

71mew1b3fel

 

 

Titre : Il était une fois la vie

Auteur : Clara Richter 

Edition : City Editions

Genre : Feel good

Pages : 381 pages

Parution : Septembre 2018

 

 

Sans titre 1

résumé

L’amour, les baisers passionnés et les cœurs brisés… Lou en connaît un rayon sur les histoires romantiques. Et pour cause : elle est l’auteur de best-sellers à l’eau de rose. Mais à force de vivre l’amour par procuration, Lou s’est enfermée dans une vie monotone et a oublié les vraies rencontres.

Pour pousser la jeune femme hors de sa bulle, ses meilleurs amis lui ont concocté un petit voyage insolite. Le défi qu’ils lui lancent est simple : partir et, surtout, ne plus écrire une ligne. Elle prend donc la direction de la Bretagne, accompagnée de son excentrique grand-mère.

Pendant le séjour, Lou fait la connaissance de Simon, un jeune homme de chair et d’os. Et découvre, par la même occasion, que la vraie vie est pleine de surprises et de rebondissements. Bien plus passionnante que les romans !

Et si elle se décidait à vivre, enfin ?

monavis

Alerte coup de cœur. Depuis, longtemps, je voulais lire un livre de Clara Richter (je la suivais sur booksta avant qu’elle publie son premier livre). Et je ne regrette vraiment pas d’avoir choisi celui-ci.

L’héroïne, Lou Rivolicommunity-manager dans la start-up de son meilleur ami, elle est aussi auteure de new-romance. Elle écrit des histoires d’amour, de baisers passionnées et de sexe torride. Et pourtant, Lou est très casanière, elle n’a pas de relation amoureuse depuis un bout de temps. Elle vit sa vie au travers de ses livres. 

Mon Dieu, pourquoi suis-je aussi maladroite ? Depuis toute petite, ça me poursuit. Laisser échapper son plateau au beau milieu d’une cafétéria bondée, c’est moi. Manquer une marche et s’étaler sur l’estrade aux pieds du doyen de la fac, le jour de la remise des diplômes, c’est encore moi. Et effacer un chapitre entier d’un manuscrit à cause d’une fausse manipulation, c’est toujours moi. 

Ces deux meilleurs amis, Will et June, décident un jour de lui lancer un défi, avec plusieurs parties : arrêter d’écrire sur Jake (le héros de sa saga) et de partir une semaine avec un groupe d’une association avec sa grand-mère au fin fond du Finistère à Kerfornédic.

D’ailleurs, sa grand-mère est, comme elle le dit si bien, un peu cinglée. Elle se dit électrosensible, et à fait de sa maison un bunker anti-ondes. 

C’est donc à contre-cœur que Lou prend la route avec sa grand-mère direction le Finistère. Elles se retrouvent à cohabiter avec Lina, une jeune adolescente et sa mère. 

Entre soirée karaoké, jeux aquatiques et course d’orientation, Lou va vite se rapprocher de Simon, pour qui elle a un énorme coup de cœur.

Quand on a le cœur brisé, on se sent comme un balai à chiottes. Correction : comme le poil d’un balais à chiottes. Non, pire : comme la raclure d’excrément incrustée dans le poil d’un balai à chiottes.

J’ai tellement aimé le personnage de Lou, je me suis identifié à 100 % à elle. Elle est timide, vis dans son monde, elle est hypersensible et vraiment très maladroite, tous moi !! 

Évidemment, on se doute de ce qui va arriver entre Lou et Simon, mais au final, ce n’est pas si simple que ça entre ces deux-là. 

Ainsi harnachée, aussi paradoxal que ça puisse paraître, j’avais l’impression qu’on mettait à nu tous mes défauts. Trop de gras sur les fesses. Trop de poitrine, qui finirait immanquablement en gants de toilette avant la trentaine. Trop timide. Trop angoissée. Pas assez courageuse.

Ce livre m’a fait rire, pleurer, j’ai eu envie de secouer certains personnages. 

Tout est parfait, le décor (la Bretagne, eh oui, je suis Bretonne et un peu chauvine ^^), les personnages sont tous très attachants, ils ont tous leurs histoires. L’humour, tiens une grande place dans cette histoire, cette légèreté m’a fait beaucoup de bien, j’ai rigolé toute seule devant mon livre. On fait tous des boulettes ou des gaffes, comme Lou, enfin surtout moi, je me disais que ça pourrais tellement m’arriver ce genre de choses. 

Mais Clara Richter, outre l’humour très présent dans l’histoire à aborder des thèmes très importants, dont la plupart me touche personnellement. Elle y aborde les pervers narcissique (il faut vraiment en parler), elle y aborde aussi, l’hypersensibilité et le suicide. Mais tous ça passe très bien, tellement sa plume et belle, agréable et légère. 

Comme je l’ai dit plus haut, j’ai eu un énorme coup de cœur pour ce livre. Il est léger, beau et il fait du bien. Malgré sa légèreté, les messages qu’il contient sont très importants. C’est exactement le genre de lecture que je cherchais, ce livre à clairement dépassé mes espérances. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant ma lecture, et j’étais loin d’imaginer ce qui m’y attendait.

En résumé, je recommande ce livre à 100 %, pour son fond de décor breton, pour ses personnages si humain et si attachant. Pour sa légèreté et son humour, mais aussi pour les messages qu’on y trouve. 

 

 

Je vous remets le petit listing sur les hypersensibles présent dans le livre :

  • Inhibés par la vie affective et sociale
  • Facilement submergés par l’émotion
  • Se figent à la moindre remarque négative
  • Ont peur de décevoir leur entourage
  • Gambergent à plein régime
  • Peuvent fuir la réalité et se réfugier dans un monde imaginaire
  • Sont souvent très intuitifs et créatifs, se réalisent à travers des activités artistiques

 

 

5 réflexions au sujet de « Il était une fois la vie – Clara Richter  »

Laisser un commentaire